Rencontre avec Arno Bertina autour de son nouveau roman des fesses et des prothèses (Verticales, 2025). Une soirée pour explorer les thèmes de la guerre, de la beauté, de la rébellion et découvrir en avant première son recueil Orchidée, Jasmin, Lotus.
Nous avons la joie de retrouver Arno Bertina pour une rencontre autour de son dernier roman et un retour sur son immersion dans le service de la chambre mortuaire du Centre Hospitalier Métropole Savoie.
Dans son dernier roman Des obus, des fesses et des prothèses (Verticales, 2025) nous sommes au bord de la Méditerranée, un ou deux ans après la chute de Ben Ali, dans un palace non loin de Tunis. La terrasse donne sur la plage mais la clientèle n’en profite pas, ni de la piscine. Et pour cause : rescapés de la guerre en Libye, les hommes ont subi de graves mutilations ; et les femmes, couvertes de pansements, se relèvent d’opérations de chirurgie esthétique. Autour du bassin étale, de manière à la fois grotesque et poignante, on se regarde en chiens de faïence. Quatre personnages — Rafika, Madjed, Naïma, Hassen — se demandent à tour de rôle comment fuir ce lieu morbide, et ne pas renoncer à la joie.
En écoutant tour à tour chacune de ces personnes, le lecteur est embarqué dans un récit qui interroge sur : l’absurdité de la guerre – la virilité bestiale – le rapport à la mutilation – la beauté et le sens de l’opération esthétique – le souffle de vie – l’exclusion et l’intolérance - le sens de la rébellion.
Par son écriture vive et sa façon de distiller les indices ténus au fil des lignes, l’auteur laisse penser au lecteur qu’il construit lui-même l’univers du roman.
Cette soirée sera également l'occasion de découvrir la nouvelle Orchidée, Jasmin, Lotus issue de la résidence au CHMS d'Arno Bertina. "Pourquoi s’interdire de rapporter les anecdotes drôles et fumantes qui parfois vous sont servies sur un plateau ? La chambre mortuaire est justement la scène où la détresse des uns et des autres s’exprimera sans frein, prenant souvent des formes inattendues. Où l’on éprouvera l’impérieux besoin de rire ou de sourire pour contrer la mort qui tourne autour de la famille."
Dans son dernier roman Des obus, des fesses et des prothèses (Verticales, 2025) nous sommes au bord de la Méditerranée, un ou deux ans après la chute de Ben Ali, dans un palace non loin de Tunis. La terrasse donne sur la plage mais la clientèle n’en profite pas, ni de la piscine. Et pour cause : rescapés de la guerre en Libye, les hommes ont subi de graves mutilations ; et les femmes, couvertes de pansements, se relèvent d’opérations de chirurgie esthétique. Autour du bassin étale, de manière à la fois grotesque et poignante, on se regarde en chiens de faïence. Quatre personnages — Rafika, Madjed, Naïma, Hassen — se demandent à tour de rôle comment fuir ce lieu morbide, et ne pas renoncer à la joie.
En écoutant tour à tour chacune de ces personnes, le lecteur est embarqué dans un récit qui interroge sur : l’absurdité de la guerre – la virilité bestiale – le rapport à la mutilation – la beauté et le sens de l’opération esthétique – le souffle de vie – l’exclusion et l’intolérance - le sens de la rébellion.
Par son écriture vive et sa façon de distiller les indices ténus au fil des lignes, l’auteur laisse penser au lecteur qu’il construit lui-même l’univers du roman.
Cette soirée sera également l'occasion de découvrir la nouvelle Orchidée, Jasmin, Lotus issue de la résidence au CHMS d'Arno Bertina. "Pourquoi s’interdire de rapporter les anecdotes drôles et fumantes qui parfois vous sont servies sur un plateau ? La chambre mortuaire est justement la scène où la détresse des uns et des autres s’exprimera sans frein, prenant souvent des formes inattendues. Où l’on éprouvera l’impérieux besoin de rire ou de sourire pour contrer la mort qui tourne autour de la famille."