Sous l’appellation de Figuration narrative sont regroupés des artistes porteurs de messages, exprimant une radicalité et une subversivité éloignées des autres mouvements en vogue dans les années 1960.
Découvrez la nouvelle exposition temporaire des musées de Chambéry !
Remettre en lumière la Figuration narrative à Chambéry s’impose comme une évidence au moment où son artothèque s’apprête à fêter ses 40 ans d’existence. Les artistes qui se rattachent au mouvement initié par Gérald Gassiot-Tallabot figurent en effet au premier rang des estampes empruntables à l’artothèque, et ce, dès sa création en 1986.
Ils utilisent pour cela un médium traditionnel – la peinture –, pourtant en passe d’être déconsidéré à l’époque au profit d’autres formes d’expression jugées plus modernes. Ils ne rejettent pas non plus cette autre discipline classique des Beaux-Arts qu’est l’estampe.
En période de guerre froide, de décolonisation, de répression totalitaire, de superficialité de la société de consommation et de conservatisme des classes dominantes, les artistes de cette Nouvelle figuration veulent bousculer les consciences et influer sur le cours de l’histoire. L’art pour eux n’est pas au service du pouvoir, du capital ou des élites, mais des masses, du collectif, d’une contre-culture pacifiste et libératrice, bousculant les bases établies d’une société normative et inégalitaire.
L’actualité mondiale – guerres, catastrophes naturelles, dérives autoritaires, radicalisation religieuse – nous montre combien l’engagement des artistes des années 1960 et 1970 était prémonitoire face aux questions politiques et sociétales.
Aujourd’hui, alors que la liberté d’expression, l’indépendance de la presse et la pluralité des opinions ne cessent de régresser, que la menace climatique se fait chaque jour plus présente, l’exemple des artistes engagés de la Figuration narrative ne peut qu’inspirer ceux d’aujourd’hui.
Remettre en lumière la Figuration narrative à Chambéry s’impose comme une évidence au moment où son artothèque s’apprête à fêter ses 40 ans d’existence. Les artistes qui se rattachent au mouvement initié par Gérald Gassiot-Tallabot figurent en effet au premier rang des estampes empruntables à l’artothèque, et ce, dès sa création en 1986.
Ils utilisent pour cela un médium traditionnel – la peinture –, pourtant en passe d’être déconsidéré à l’époque au profit d’autres formes d’expression jugées plus modernes. Ils ne rejettent pas non plus cette autre discipline classique des Beaux-Arts qu’est l’estampe.
En période de guerre froide, de décolonisation, de répression totalitaire, de superficialité de la société de consommation et de conservatisme des classes dominantes, les artistes de cette Nouvelle figuration veulent bousculer les consciences et influer sur le cours de l’histoire. L’art pour eux n’est pas au service du pouvoir, du capital ou des élites, mais des masses, du collectif, d’une contre-culture pacifiste et libératrice, bousculant les bases établies d’une société normative et inégalitaire.
L’actualité mondiale – guerres, catastrophes naturelles, dérives autoritaires, radicalisation religieuse – nous montre combien l’engagement des artistes des années 1960 et 1970 était prémonitoire face aux questions politiques et sociétales.
Aujourd’hui, alors que la liberté d’expression, l’indépendance de la presse et la pluralité des opinions ne cessent de régresser, que la menace climatique se fait chaque jour plus présente, l’exemple des artistes engagés de la Figuration narrative ne peut qu’inspirer ceux d’aujourd’hui.









