Nos conseils pour randonner sur Chambéry Montagnes

Que vous soyez vététiste, traileur, promeneur ou randonneur, voici quelques informations pour un partage apaisé de la montagne

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La montagne est un lieu de travail et de vie ! Un alpage, un pré, une forêt, sont des espaces de travail quotidien. Tous sont exploités par des agriculteurs, des forestiers. Qu’il s’agisse d’une parcelle publique ou privée, vous êtes toujours chez quelqu’un !

Amis randonneurs, vététistes, traileurs, en tant qu’invité, vous pouvez bien sûr vous y promener, c’est une belle occasion de vous impliquer dans la préservation de ces milieux que vous aimez et respectez. Voici donc quelques conseils et astuces pour protéger nos espaces naturels sensibles : les prairies, forets et alpages du territoire.

Prenez soin des lieux et soyez les bienvenus… À vous les belles expériences sur le territoire de Chambéry Montagnes !

Chambéry Montagnes au cœur de deux parcs naturels régionaux

En partant en séjour dans le parc de Chartreuse ou celui des Bauges, vous privilégiez des vacances dans un territoire riche d’espaces naturels et au patrimoine préservé.

Depuis plus de 20 ans, les habitants de Chartreuse et des Bauges veillent au bon équilibre entre préservation des richesses naturelles uniques et développement d’un territoire habité et visité.

Ces massifs vivent de l’agriculture, de la forêt et du tourisme. Ne soyez donc pas surpris de croiser des troupeaux gardés, des chantiers forestiers, des engins sur les routes. Ils font partie de la vie autour des villages.

Lors de vos sorties dans ces lieux de vie, de travail, de nature et de loisirs, restez bien sur les chemins balisés et gardez votre chien en laisse quand celui-ci est autorisé.

Sans cueillette, sans feu, sans déchets abandonnés, les espaces naturels fragiles et terrains exploités seront préservés.

Suivez les consignes indiquées sur places pour prendre part vous aussi aux beaux projets des parcs naturels régionaux de Chartreuse et des Bauges.

Quelques conseils pour vos randonnées, trails ou sorties VTT

Je reste sur les sentiers et je veille à bien refermer les clôtures derrière moi.

Je remporte tous mes déchets, y compris les déjections de mon animal, qui causent des maladies dans les troupeaux.

Je préserve l’eau de nos sources et rivières, ainsi que celle des abreuvoirs à destination des troupeaux.

Je ne laisse pas divaguer mon chien, il pourrait effrayer la faune sauvage et les troupeaux.

Je ne coupe jamais un troupeau, il faut toujours le contourner largement, je pourrais rencontrer un taureau ou un chien de protection (patou).

J’évite les chèvres qui sont naturellement attirées par la présence des hommes.

Je ne donne pas à manger aux animaux, si gentils soient-ils.

Pour partager la beauté de la flore, je photographie les fleurs plutôt que les cueillir.

Pour laisser libres les accès, je respecte les stationnements prévus à cet effet.

Je respecte l’entretien des sentiers qui nécessite un grand savoir-faire.

Si j’ai envie de bivouac et de feux de camps, je veille à m’installer avec l’accord du propriétaire.

Quelques conseils pour bivouaquer et faire du feu

Le bivouac

Ce n’est pas du camping sauvage. Le bivouac est éphémère, discret et, dans l’idéal, invisible.

Je ne m’installe pas n’importe où et, si le terrain est privé, surtout pas sans l’accord du propriétaire.

Je plante ma tente au dernier moment, au coucher du soleil, pour la relever dès les premières lueurs du matin.
Et le plus important : je ne laisse aucune trace de mon passage.

Le bivouac est toléré sauf dans le périmètre de la Réserve nationale de chasse et faune sauvage (télécharger la carte), dans certaines zones déterminées par les autorités municipales ou préfectorales, sur les terrains privés hors autorisations, et bien entendu sur les sentiers de randonnée.

Idéalement, je me renseigne avant de partir, la planification évite bien des déconvenues.

Le feu

Le code forestier interdit d’allumer un feu de camp sur un terrain dont on n’est pas propriétaire ou que l’on occupe sans l’accord du propriétaire dès lors que l’on se trouve à moins de 200 mètres d’une forêt ou d’un bois. Et où que ce soit, il ne faut jamais allumer de feu en période de sécheresse, sous peine de tout faire flamber ! Il est de toute façon préférable de se renseigner au préalable auprès des mairies.

Que ce soit pour l’ambiance magique qu’il dégage ou pour se préparer à manger, sous forme de feu de camp ou même avec un réchaud, je conserve toujours un contact visuel avec mon feu.

Je veille à sécuriser suffisamment le foyer en le bordant de pierres et en ayant de l’eau à disposition.

L’utilisation du bois doit être réfléchie. Je ramasse uniquement les branches mortes, sans taillader à la hache les arbres encore verts (qui, en plus, brûleront mal car remplis d’eau). C’est d’autant plus important dans les zones où la végétation a du mal à se développer, comme en montagne à partir d’une certaine altitude.

Je privilégie les réchauds à bois (en le ramassant) ou à gaz pour préparer mes repas. Ils s’arrêtent rapidement, sont plus faciles et souples d’utilisation, ne laissent pas de traces et ne dégradent pas l’environnement.

Quelques conseils pour randonner avec son chien

De manière générale, vous pouvez vous promener avec votre chien tenu en laisse sauf dans la Réserve Nationale de chasse et de faune sauvage des Bauges et la Réserve Naturelle des Hauts de Chartreuse.

En effet, ce sont des zones où des actions sont menées pour préserver la faune. Un chien, même tenu en laisse, est considéré comme un prédateur par la faune sauvage. De ce fait, la présence de chiens peut générer des perturbations auprès de ces animaux : au niveau de leur reproduction, de leur mécanisme de défense, de leurs petits… Il n’est malheureusement pas rare qu’un animal se blesse ou meurt en prenant la fuite.

Dans les alpages, la présence de chiens est fortement déconseillée durant l’estive de juin à octobre, libre le reste de l’année. Seuls les chiens de travail appartenant aux éleveurs ou aux bergers sont autorisés durant la saison pastorale. Outre les atteintes potentielles sur le troupeau, votre chien pourrait perturber le travail des chiens de conduite et générer des réactions agressives des chiens de protection. Toutes ces interactions accroissent la difficulté du travail du berger.

Quelques conseils sur l’attitude à adopter face au patou

Les patous sont les chiens de berger qui gardent les troupeaux sur les alpages. Ils grandissent au sein du troupeau et sont là pour protéger les brebis des agressions du loup. Ils peuvent paraître ou être agressifs lorsqu’un promeneur s’approche des bêtes qu’ils protègent, c’est leur « mission » !

Que je marche, cours ou pédale, je m’arrête, j’observe et prends le temps d’analyser la situation. Si j’ai des bâtons ou un sac à dos je les pose entre le chien de protection et moi pour créer une distance.

Je laisse le chien aboyer et venir vers moi, il ne fait que son travail d’identification. Je lui fais toujours face et je le regarde dans les yeux avec un regard doux. Je garde mon sang froid, ne crie pas, ne fais pas de grand geste. Je ne caresse pas le chien, mais je peux lui parler, ça le calme.

Une fois la rencontre terminée, je repars tranquillement. Si le chien ne se calme pas je fais demi-tour sans courir, et s’il passe dans mon dos, je laisse traîner mon bâton derrière moi.

En aucun cas je ne traverse le troupeau ou un parc à animaux clôturé, je le contourne.

Si je suis en groupe, il faut se rassembler, marcher en même temps et placer les personnes qui ont peur à l’arrière du groupe.

J’évite de porter des lunettes de soleil à l’approche d’un troupeau et je les enleve lorsque vous croisez un chien de protection.

Sur ce sujet, le réseau des services pastoraux Auvergne-Rhône-Alpes souhaite mieux connaître, comprendre, évaluer ce qu’il se passe lors des rencontres entre pratiquants de la montagne et chiens de protection des troupeaux. Suite à une rencontre avec un patou, qu’elle ait été une bonne ou une mauvaise expérience, n’hésitez pas à apporter votre témoignage en répondant au formulaire ci-dessous.

Connaître les jours d’ouverture de la chasse

Dans le département de la Savoie, la période d’ouverture générale de la chasse à tir a été fixée du 10 septembre 2023 au 28 janvier 2024. Pour certaines espèces de gibier, ces dates peuvent être différentes, nous vous invitons à consulter le site de la Préfecture de la Savoie pour plus de détails.

À ces dates s’ajoutent des jours d’ouverture et de fermeture de la chasse qui peuvent différer selon les communes. Vous trouverez ci-dessous le détail concernant les communes de Chambéry Montagnes. Pour votre sécurité, privilégiez le port d’un gilet de sécurité jaune ou à défaut de vêtements de couleurs vives lors de vos sorties dans ces journées.

Jours d’ouverture de la chasse sur les communes de Chambéry Montagnes

joursdechasse2023-chamberymontagnes.pdf (pdf – 82 Ko )

À l’écoute des autres utilisateurs de la nature, la Fédération des Chasseurs de Savoie lance le test d’une application de localisation des battues en temps réel dans le Massif des Bauges.

Ce dispositif n’a pas vocation à empêcher l’accès à la zone de chasse. Il permet simplement d’obtenir une information immédiate et de qualité.

Vous pouvez télécharger gratuitement cette application sur Play Store et App Store.

Pour plus d’informations sur l’appli Land Share, vous pouvez télécharger la note technique.

notetechnique_landshare.pdf (pdf – 422 Ko )